Trouver les bons spots pour ses backlinks : la méthode ultime

Trouver les bons spots pour ses backlinks : la méthode ultime, Safe PBN

Trouver les bons spots pour ses backlinks : la méthode ultime Identifier la bonne ancre sur la bonne page du bon site pour placer un lien vers sa propre page tel est le défi du sourcing de lien. Voici comment le libérer.

Des liens depuis des sites de bonne qualité, populaires et dans la même thématique pointant vers son site permettent souvent de passer devant ses concurrents. Les backlinks obtenus s’appliquent en effet à des votes de confiance. A ce petit jeu-là, la quantité mais aussi la qualité des liens priment.

Afin de trouver les liens qui vont bien, le sourcing est une méthode très souvent utilisée par les référenceurs. « Sourcer des liens, c’est l’action d’aller trouver de bonnes opportunités de spots pour ses backlinks. Ça concerne des backlinks gratuits et / ou payants », explique Sylvain Laneyrie, directeur SEO chez l’agence Eskimoz.

S’il n’existe en fait pas une seule façon idéale de sourcer les liens, chaque spot possible doit être analysé finement pour évaluer sa qualité. Le but est d’obtenir un lien vers la page la plus pertinente par rapport à ses objectifs et ses ressources.

Analyser la Serp

Le sourcing de lien répond souvent à la problématique liée à la stratégie de netlinkling. Pour David Groult, responsable SEO chez Noire : « cela passe par la volumétrie de liens à obtenir pour rattraper le retard ou maintenir une avance sur la concurrence, les pages stratégiques à pousser avec les mots-clés et la proportion d’ancres optimisées. »

La recherche des meilleures opportunités de spots possibles pour ses liens passe souvent, pour beaucoup de référenceurs, par l’analyse de la SERP. « Si vous êtes leader du marché, l’univers sémantique global peut être analysé, comme les nouveaux contenus des concurrents », explique David Groult.

« Nous servons aussi des sites des fournisseurs et des partenaires pour obtenir des liens différentiels par rapport aux concurrents », lance Fanny Innocenti, consultante SEO chez Noiise. « Dans le cas où nous sommes les poursuivants, le sourcing passe essentiellement par l’analyse des liens du leader ».

Modifier les backlinks

Pour se maintenir en tant que leader ou rattraper celui-ci, différentes stratégies de netlinking ont lieu en fonction des opportunités, ou encore des affinités avec telle ou telle technique. Citons parmi les techniques employées, le linkbaiting, le guest blogging, le PBN, le ninjalinking, l’achat de noms de domaines expirés ou encore l’achat de liens.

L’idée est de créer un  » bon  » lien,qui rappelle-le, selon Olivier Andrieu, le « pape » français du référencement, doit évoquer d’une page populaire et d’un site dans la même thématique que la vôtre. Lorsqu’il y a plusieurs liens, les textes d’ancre doivent être diversifiés, ils doivent si possible émettre de différents sites et les liens doivent apparaître de façon « lissée » dans le temps pour ne pas alerter Google. Il s’agit ainsi de donner à un profil naturel aux liens alors que l’action pour les obtenir ne l’est pas forcément.

Dans cette compétition, la création d’un profil de backlinks varié est donc souvent précisée.  « En général, je préfère ne pas miser sur une seule stratégie de liens », explique Bibi Raven, spécialiste de netlinking chez Bibibuzz.com.  » Si vous avez un profil de backlinks varié, il aura l’air plus naturel dans la plupart des cas, et vous répartissez le risque. Si vous n’utilisez qu’une seule méthode, votre site risque d’être durement touché car cela attire l’attention de Google. » 

Rechercher les plateformes d’achat de liens

Parmi les techniques de netlinking utilisées, une a particulièrement le vent en poupe : l’achat de liens. « Les plateformes d’achat de backlinks se sont nettement développées et offrent un gain de temps important », affirme David Groult. Si les plateformes de vente de liens présentent souvent un grand nombre de données, beaucoup de référenceurs préfèrent vérifier par eux même la qualité d’un spot. « Nous n’utilisons pas un seul indicateur, car ils comportent tous un biais potentiel et peuvent être manipulés », confirme David Groult. « C’est plus une somme de critères qui va nous permettre de faire notre propre avis. »

« Nous pouvons par exemple tomber sur un site avec un bon Trust Flow et un bon PageRank, mais ayant très peu de mots clés positionnés, des pages qui ne s’indexent pas et peu crawlées par Google », confirme Fanny Innocenti. « Nous recherchons des pages apprises de Google, et qui se positionnent commodément. »

Plus précisément, « sur Majestic, nous observons le Trust Flow et le Citation Flow, le nombre de domaines référents, le nombre de backlinks et le nombre d’IP référents », détaille Fanny Innocenti. « Nous examinons aussi les mots clés les pages indexées du site et la thématique de la page. »

La consultante SEO n’observe pas le PageRank, qui n’est plus public depuis 2016. « La légende dit que le Citation Flow de Majestic se rapprocherait du PageRank, indique-t-elle, mais, personnellement, je ne le regarde pas. Les indicateurs ne viennent pas directement de chez Google. Et quand il y a un changement algorithmique de leur coté, ça peut fausser leurs données. »

Le sourcing passe aussi par connaître notamment l’endroit où sera positionné le lien dans la page et quelle ancre va être utilisée… Au-delà du site, la page où apparaissait le lien doit ainsi être examinée. Rappelons que l’achat de lien doit être fait en connaissance de cause. Google déclare en effet « ne pas prendre en compte les liens ayant pour but de manipuler les résultats des moteurs de recherche, tels que ceux utilisés dans des échanges de liens excessifs et ceux achetés uniquement afin d’améliorer le classement PageRank ». Cependant, si dans la théorie les moteurs de recherche condamnent cette pratique, elle est pratiquement indétectable dans les faits si elle est adroitement réalisée.

Vérifier le trafic, les mots clés et les liens reçus par le site en question

Qualité du site, positionnement des mots clés, autant de critères pris en compte par les référenceurs.  Pour Nicolas Mercatili, fondateur de Semjuice: « Que ce soit pour de l’achat de lien ou des articles invités, la principale métrique à prendre en compte est le trafic du site Internet. Ce trafic est à mettre en relation avec les mots-clés sur lesquels il se positionne. Un site recevant du trafic sur des mots clés pertinents est un site de qualité. Ensuite, pour se faire un avis sur la puissance d’un site, il est important de regarder suffisamment de liens ce dernier reçoit ainsi que leur qualité. Un site ayant un bon profil de lien et recevant lui-même des liens d’autorité donnera plus de jus qu’un site ne recevant pas de lien ou des liens de mauvaise qualité. »

Author: James Roche